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Les Fils Conducteurs de Ma Vie : Théâtre, Écriture et Dessin

[Message à l’origine posté le 8 mai sur Facebook]

Hier soir, je suis allée voir un ami qui jouait une pièce de théâtre. J’ai beaucoup aimé cette pièce et le travail de son et lumière de Sam rendait l’ensemble tellement beau et réaliste. Je rentrais chez moi avec une folle envie d’écrire. Cette envie ne cesse de grandir et commence à devenir presque obsédante.

Illustration de Laure Phelipon d'une femme aux cheveux violets avec des accessoires steampunk, tenant une rose près de son visage, sur un fond bleu avec des motifs de papillons et de fleurs.

Lorsque j’ai terminé cette illustration, je me suis dis que j’allais l’accompagner d’une histoire courte… Mais, ce que j’écrivais me semblait superficiel. J’ai donc fait comme toujours, je vous parle de moi. Simplement vous écrire mon envie d’écrire.

Depuis toute petite, il y a en moi ce besoin de dessiner et d’écrire. Mon premier carnet secret remonte à mes 7 ans. Je me souviens encore de sa couleur rose, de ces pages avec un petit chat en transparence, du cadenas et de la petite clé. Ce carnet appartenait à ma grande sœur. Elle m’interdisait d’y toucher, mais je le convoitais avec tant d’ardeur, qu’un jour, ma sœur m’en a fait cadeau. Je n’ai jamais oublié ce moment.

Je me souviens avoir inventé une histoire où je tombais dans les pommes que j’avais illustré avec une princesse allongée sur un tas de pommes. J’avais aussi réussi à dessiner deux personnes qui s’embrassent avec leurs lèvres emmêlées. L’amour me fascinait plus que tout.

Il y a 5 ans, j’ai jeté tous mes carnets (Il y en avait beaucoup). Je n’aime pas laisser le passé prendre trop de place. J’étais arrivée à un moment de ma vie où j’avais besoin de m’alléger. J’avoue, je regrette un peu d’avoir jeté ce tout premier carnet.

A l’adolescence, j’écrivais toujours. Les mots me permettaient de me libérer du poids de la vie. A ça s’est ajouté le théâtre qui me permettait d’être quelqu’un d’autre. Je souhaitais être n’importe qui, mais surtout pas moi.

Et puis, de fil en aiguille, C’est ma passion pour le dessin qui m’a permis de « gagner ma vie », je met des guillemets car comme beaucoup d’artistes, on vivote ^-^

Hier j’ai pris conscience à quel point le théâtre, l’écriture et le dessin sont les fils conducteurs de ma vie. Tout comme une tresse, ils se séparent puis se retrouvent, se mêlent puis s’éloignent… J’ai la sensation qu’ils ont envie eux aussi d’avoir leur place tout comme celle que j’ai consacré au dessin.

Je laisse ça grandir en moi, en continuant de vous partager ces petites choses de la vie. Et puis on verra. Rien est figé et l’avenir nous réserve bien des surprises ^-^

Je vous souhaite d’écouter votre cœur et vos envies. Je suis certaine qu’il y a toujours une raison, dictée par des liens invisibles, qui nous incite à laisser s’épanouir une partie de nous-mêmes. Alors, écoutons-nous ; c’est le printemps, le moment idéal pour fleurir. ❤️

Illustration de Laure Phelipon d'une femme en tenue steampunk rouge, portant un chapeau orné de plumes et de fleurs, avec des accessoires mécaniques et des gants. Elle est entourée de lumières suspendues et de bulles scintillantes sur un fond violet.
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